Et si les classes préparatoires favorisaient l’ascension sociale ?
C’est en tout cas ce qu’affirment Les Echos à l’occasion d’un dossier publié fin décembre 2013. La crise récente ayant secoué les classes préparatoires suite à la réduction des salaires a favorisé les échanges autour de cette formation et a surtout soulevé nombreux de ses avantages.
L’un d’entre eux serait « l’efficacité du système des prépas pour la promotion sociale ». Les données avancées dans l’article des Echos sont particulièrement intéressantes :
« On connaît la puissante colonne de distillation sociale observée en France entre l’entrée en sixième et le baccalauréat : les enfants de parents en profession libérale, cadres moyens et supérieurs sont 16 % à l’entrée en sixième, 23 % parmi les bacheliers, 33 % parmi les bacheliers généraux, 43 % parmi les bacheliers généraux avec mention et 51 % parmi ces derniers qui ont obtenu une mention bien et plus. La sélectivité sociale de l’enseignement secondaire est ainsi considérable. Les prépas conservent un rôle de formidable ascenseur social, diminuant par un facteur 3 à 4 les différences constituées progressivement au cours de l’enseignement secondaire. »
Il faut dire que le dispositif Apoweb ainsi que celui des bourses ont largement favorisé ce progrès à la nouvelle « accessibilité » de cette formation.
Pour découvrir le dossier complet des Echos, veuillez cliquer ici.
Et vous, pensez-vous que les classes préparatoires ne sont réservées qu’aux enfants de familles aisées ?
